Parti Libertarien

Le Premier Parti Libéral et Libertarien de France

Mais Qui veut Interdire le Rap Français ?

Mais Qui veut Interdire le Rap Français ?
Mais Qui veut Interdire le Rap Français ?

Booba, Rohff, LIM, Sofiane, Kaaris, Jul, La Fouine, PNL, Morsay, Gims, Black M, Sewer, Al Capote, Dadju, Sinik, Diams… on ne compte plus la liste des rappeurs accusés par les médias, et le pouvoir politique, de "dérives" idéologiques prétendument "dangereuses" pour la République.

Apologie de l'argent facile, de la violence gratuite et du bad buzz, incitation à la désobéissance civile et pénale, célébration du stupéfiant, avant-coureur de l'effondrement des "valeurs morales" de la jeunesse, voir, dans certains extrêmes, proximité avec les idéologies islamistes, russes, néo-nazies et/ou sataniques - l'affaire Booba & Sewer ! - les médias et les politiques ne sont pas à courts d'idées quand il s'agit d'attaquer le rap français, la musique et, à travers eux, la liberté d'expression artistique, pourtant un principe inaliénable de la démocratie moderne et un des piliers fondamentaux de la République dont ils se prétendent l'incarnation et l'égide.

On l'aura bien compris, l'état français et le quatrième pouvoir ne reculent devant rien quand il s'agit de diaboliser le rap, et celui issu des quartiers populaires est pris pour cible de façon particulièrement malhonnête et liberticide.

Le Rap, une Révolte Artistique Dissidente prise pour Cible

Comme ce fut le cas pour la musique black métal avant lui, le rap français est aujourd'hui pris pour cible par une clique fanatique et liberticide proche du pouvoir qui se veut "arbitre" de la "morale publique" et qui, bafouant le concept même de liberté d'expression, rêve d'un autodafé du rap de banlieue.

Quand ce n'est pas La Fouine qui est accusé d'être "proche des Frères Musulmans" par l'extrême droite du cirque Pinder, ou LIM qui est déclaré apôtre du "troisième Reich" par des associations militantes, c'est Booba qui est accusé de promouvoir le "satanisme luciférien" en raison de ses liens présumés avec la maison de production The Satan Records, une fake news relayée abondamment par l'extrême droite étatiste. Le ridicule ne tue pas.

Bien sûr, derrière ces attaques à répétition contre le rap français, il y a avant tout une volonté fasciste de censure totalitaire de toute opinion politique dissidente, en particulier lorsqu'elle provient des "quartiers" populaires comme c'est le cas avec le rap.