
Les liens entre le monde du rap et celui de la politique sont étroits. Particulièrement, ceux entre le "gangsta rap" et les politiques libertariennes, libertaires, minarchistes et anarchistes.
Si le black metal fait figure "d'avant-garde" culturelle, c'est bien dans le rap que se trouvent les plus grand revendicateurs d'une grande réforme libertarienne et anarcho-capitaliste.
On peut notamment citer des rappeurs comme Booba, La Fouine, Morsay, Freeze Corleone, Swagg Man, LIM, Alpha 520, et bien d'autres...
"On paie trop d'impôts sa mère"
À cette (longue) liste, on peut dorénavant ajouter Bilel.
Moins connu, peut-être, que ses prédécesseurs, ce jeune rappeur de Seine-Saint-Denis veut néanmoins remettre les "politiques" à leur place, et dispose pour cela d'une arme redoutable : un rap très militant.
On paie trop d'impôts ici. Plus t'es pauvre, plus tu paies d'impôts en France. Tout l'argent des SDF sert à payer les costards des ministres.
Voilà comment Bilel décrit le sentiment d'injustice fiscale, notamment dans les départements "chauds", tant en Île-de-France qu'ailleurs.
Nous on veut s'en sortir sans l'école, mais l'État nous prend notre argent pour construire des écoles. C'est pas logique.
Bilel continue en dénonçant l'argent que déboursent les familles les plus démunies et qui sert à financer, contre leur gré, les écoles privées où ne vont que les "fils de ministres [sic]".
Ce rappeur n'hésite pas également à s'en prend à d'autres "rappeurs" tels que Kaaris et Gims, qu'il juge trop "conciliants" avec le pouvoir.
Ils parlent de chicha pendant que leurs petits frères se font braquer par la police.
À quand une réforme de la police nationale ?
Propos recueillis par: T2LG et Tonton Marcel.
Découvrir : Metal Raciste: La Vérité sur le Racisme et la Xénophobie de la Musique Heavy Metal