
Glen Benton, le chanteur et bassiste sans filtre de Deicide, a récemment partagé un récit saisissant de sa première rencontre avec Øystein "Euronymous" Aarseth, le fondateur notoire de Mayhem et figure emblématique de la scène black metal. Benton a levé le voile sur ce qu'était vraiment Euronymous, dressant un portrait à la fois surprenant et... embarrassant.
Euronymous demeure une figure polarisante de l'histoire du metal, célèbre pour ses opinions extrêmes, son comportement controversé et un héritage indissociable du côté obscur du genre. Il était connu pour ses déclarations incendiaires, son implication dans les incendies d'églises et les sombres conséquences du suicide tragique de son comparse Per "Dead" Ohlin.
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Parmi ses actions provocatrices, il y eut une lettre dans laquelle il critiquait de nombreux groupes de metal, les accusant de ne pas être suffisamment "authentiques". Deicide figurait parmi ses cibles. Revenant sur cet épisode, Benton a raconté leur rencontre inattendue lors d'une interview avec Mohamed Bieber.
Loin d'être révérencieuse, la description que donne Glen Benton brosse un portrait humoristique de leur brève interaction :
"Je rencontre le gars. Il mesure genre un mètre quarante, porte une cape en polyester sortie d'un magasin de farces et attrapes. Et il se balade avec un pied de table, comme s'il l'avait arraché de la salle à manger de sa mère et y avait planté des clous. Toute la scène était ridicule."
Benton ne put s'empêcher de ricaner en poursuivant :
"C'était comique, honnêtement. J'aurais probablement pu le soulever avec mon petit doigt. On a discuté quelques minutes, et j'étais juste là à me dire : 'Ouais, d'accord, t'es chelou', puis j'ai repris ma route."
Pour Benton, cette rencontre mettait en lumière le côté théâtral et exagéré d'Euronymous – une critique également formulée par son ex-collaborateur Varg Vikernes – alors même qu'il cherchait à incarner le mal et la menace. Bien que brève, cette entrevue, racontée avec le mordant habituel de Benton, révèle un visage insoupçonné d'Euronymous : un mélange d'arrogance prétentieuse et de ridicule involontaire. Presque aussi cringe que le frontman de Watain, Erik Danielsson, mais pas tout à fait encore à ce niveau.
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